ELLE
"Viens. Oui viens. Là. Maintenant. Prends. Enveloppes. Investis. Ensemences ma terre.
Non. Attends. Laisses-moi faire. Regardes. Regardes le cadeau que je vais te faire.
Reste-là. Ne bouges pas. Posté entre mes cuisses. Regardes. Respires. Admires.
Quoi ? Tu ne vois pas ? Ma peau scintillant de mille fourmillements. Les soubresauts de mon cœur soulevant ma poitrine. Le téton qui se dresse, antenne télescopique, vers les cieux magnétiques.
La toison emmêlée, le puits détrempé. Ce doigt qui le visite, hésite, en parcoure les bords, écarte les chairs, impudique, entre et sort luisant du miel doux-amer. Visiteur impromptu qui chemine
le long du sillon. En haut ? En bas ? Sur les terres arides, brûlantes. Sésame à flatter avant de le voir s'ouvrir… Le ruisseau qui s'écoule, irriguant mon sol. Le bouton dressé, rougissant,
empli d'envie, qui se tend irrésistiblement. Petit arc bandé à l'extrême. Encore, encore, encore un peu. Tournoyer au-dessus d'un majeur délicat. L'effleurer à peine, agiter le poignet. Jusqu'à
faire mal, jusqu'à exploser. Une main sur ma poitrine, l'autre en mon intimité. Le grand chamboulement intérieur. Ne vois-tu pas les milliers d'étoiles qui emplissent mon vide intérieur ?
Regardes. Respires. Goûtes. Touches. Ecoutes."
lui:
bien sûr belle amie que je resterai là immobile....inébranlable.......attentif.....voyeur....passif, bien sûr ma chère que je vous laisse ainsi vous nourrir de désirs....vous sustenter de
convoitises ....vous consummer d'appétitits...........vous entretenir d'aspiration..........vous commettre d'appetences.......vous fourbir de desseins....vous tenter en avidites...vous épuiser de
fantasmes, je vous laisse vivre ce à quoi vous aspirez.
Me prenez-vous pour un homme facile?
Non.....je ne céderai pas si vite, pas si simplement, pas si aisément, pas si naturellement , il m'en faudra beaucoup plus et en temps et en intensité et en sollicitations et plus encore en
tentations, en requête ,en suppliques peut être...
J'aime vous détailler du regard, vous effeuiller de l'esprit, vous observer en spectateur attentif et fervent mais.....juste vous laisser seule à seule avec vos désirs, seule à seule avec le
plaisir que vous imaginez.
J'aime à vous fouiller du regard, à vous goûter en sensations, j'aime à m'abreuver de vos petits chuintements, j'ai plaisir à entendre votre voix prendre quelques allants, quelque hauteur,
quelque saveur d'un oubli.......J'aime à vous sentir exposée à ma concupissance, étalée en impudeur face à moi, vous exiber à vous même.....j'aime à dénuder vos espoirs...........
Oui, je regarde, oui je respire cette odeur âpre et forte qui émane des ardeurs qui vous habitent, oui je goûte vos chants, oui je touche vos désirs..........mais non je n'écoute pas encore vos
volontés.....
oui je vous veux..........brûlante......tendue.........suave.........Mais pas si vite pas encore pas déjà...........
ELLE
"J'attendrais... mais regardes encore et écoutes le clapotis des doigts fouillant la moiteur de mes tropiques. Le froissement de ma paume sur le moussu de mes
poils. Le souffle court. Le cœur battant la chamade. Les gémissements sourds, la salive déglutie avec peine. Ma langue qui s'agite sur le doigt porté à mes lèvres, le bruit gourmand de ma bouche
dégustant ma liqueur sucrée salée. Mes soupirs en moi portés vers toi. Ecoute mon corps qui respire et vit de plaisir, qui s'ouvre et se ferme comme un cœur palpitant, les draps qui se froissent,
mes pensées qui grouillent et vadrouillent vers mille rêves impudiques.
La sueur qui perle à ma peau rougissante. Mon goût de femme, empire phéromonal, mon odeur, ma chaleur. Ma bouche affamée qui cherche tes baisers. Mes doigts trempés
que je te donne à goûter. Les larmes salées que je laisse s'écouler.
Touche. Mêle tes doigts aux miens. Vole ma jouissance avant que je ne te l'offre. Fais-moi ce cadeau, fais-moi plaisir, fais-moi jouir."
lui:
Il est encore trop tôt, il est encore trop faible votre appel à défaillir, je vous vois, entends, ecoute mais ne vous goûte que des quelques effluves que mes narines perçoivent , je ne vous
touche encore que des yeux...
Vous n'y êtes pas encore.............
Vous n'êtes encore que fantasmes, que désirs, que doux plaisirs des prémisses, vous avez encore du chemin à faire pour prétendre à autre chose de plus violent, de plus bestial peut etre, de plus
riche de plus profond certainement.........
Il me plait de vous sentir en tension extrême de percevoir votre corps se contortionner pour savourer d'avantage...
Ouvrez vous, laisser vous aller à ne plus savoir, ne plus comprendre, ne plus rien controler , laisser vous aller à vous perdre vous pour ne plus etre
qu'attente...............
ELLE:
Corps a... ccord…
Votre pensée, en tout premier,
Vient en moi réveiller
Une subtile sensation
Qui me parle d’abandon.
Ensuite votre regard
Pénètre mon regard
Cherchant l’accord
Pour vous de prendre mon corps.
Votre main, lentement
Vers moi se tend
De vos doigts agiles
Vous touchez une peau fragile.
Votre souffle m’effleure
D’une étrange douceur.
De moi, vous vous rapprochez
Jusqu’à me toucher.
C’est alors que mon corps se raidit
Puis, de désir attendu, frémit.
Dans vos yeux, je lis les mots
Que vous n’osez prononcer tout haut.
D’amour vous avez faim
Et vous n’attendrez pas demain
Pour assouvir cette envie
Qui en vous a pris vie.
Alors, je me laisse aller
Je me laisse bercer
Je me laisse caresser
Je vous laisse me toucher.
Votre doigt effleure ma joue,
Tendrement
Puis glisse le long de mon cou
Lentement.
Je ne peux plus bouger
Je ne peux que savourer
Dans un profond soupir
La naissance d’un désir.
Mon cœur palpitant
Vous attend
Mon corps excité
Vous est confié.
Oh ! mon bel amant
Prenez tout votre temps
Et pour mieux réveiller mes sens
N’écoutez pas mon impatience.
Avec votre main
Vers mon sein
Vous osez vous approcher
Et de vos lèvres vous venez le goûter.
Comme elles se font douces
Votre langue et votre bouche
Avec cette chaleur
Qui efface mes dernières peurs.
Votre visage sur mon ventre se pose
Pour que votre désir, un moment, se repose,
Je pourrais vous croire hésitant
Mais non, vous savourez cet instant.
Que pensez-vous alors,
Quel est votre fantasme d’alors ?
Quand sans crier gare
Vous n’attendez plus tard.
Mon corps qui, à vous, se donne
A chaud et s’abandonne
Il s’offre à vous
Il s’ouvre pour vous.
Vos doigts s’aventurent
Sans aucune censure
Jusqu’à entrer
Dans mon sexe mouillé.
Oui, caressez-moi encore et encore
Que je m’élève vers un merveilleux décor.
Venez sur mes lèvres mouillées
Déposer de longs baisers.
Par ces baisers
Je suis grisée…
Pour vous je suis ouverte
A vous je suis offerte.
Mon corps vous le possédez
Vous faites de moi ce que vous voulez
Vous faites avec moi ce que vous aimez
Nous partageons le plaisir de donner.
Je voudrais vous apporter ce même plaisir,
Vous faire encore revenir,
Eveiller en vous tous les désirs,
Vous amenez lentement à jouir.
Elle me charme votre « timidité »
J’aimerais l’apprivoiser
J’aimerais vous détendre
J’aimerais vous prendre.
Laissez-moi vous goûter
Laissez-moi vous savourer.
Vous couvrir de caresses
Emplies de tendresse.
Ne pensez plus à rien
Pour assouvir votre faim
Vous avez la chance
De pouvoir, en moi, avoir confiance.
Comment vous convaincre
Et vos hésitations les vaincre ?
Comment vous donnez encore plus l’envie
De partager cet Amour des corps que je crie ?
L’amant d’hier
N’a pas toujours eu de quoi être fier
Il ne faisait que passer
En étant plus mâle que beauté.
Vous mon Amant de demain
Sachez modeler l’Amour de vos mains
De tous vos sens, de votre âme
Tel le sculpteur qui d’une pierre sait faire naître une femme.
lui:
Puisque Dame, vous êtes si prolixe, puisque Dame vous êtes si empressée, puisque vous jouez le rôle de l'homme empressé dépêché par un désir récurent, imminent, insistant, puisque quand je tente
de vous faire prendre le temps de refreiner vos désirs compulsifs, puisque quand même vos mots se font plus cru, plus vifs, plus empressés..........
J'ai peur, j'ai peur Dame, que votre désir de moi ne se brûle à cet incendiaire tourment, j'ai peur que la chandelle se meure d'avoir trop consumé nos corps ..........
J'ai peur que vous n'ayez de belles envolées orgasmiques certes mais si précoces qu'elles ne se brisent en retombant à terre........
Je suis pour ma part......je ne suis plus pour ma part le jeune amant prépubère qui se jette dard dressé sur la tendre jeune femme lascive alanguie à peine
frémissante encore du désir d'un lien de corps à corps.......
Sachez Dame, que même si en moi le désir brûle, même si en moi, quelques émois suintent et transpirent, m^me si mon corps me refuse de ne point répondre dents pour
dents, désirs pour désirs, assaut pour assaut, pulsion à pulsion .........même si ..............
Tant que mon cerveau encore gardera froid son sang, tant que........ma corruption me sera supportable........tant que mes doigts je pourrais
contenir...........
Tant est, tant est …que je me tiendrai encore à distance d’un désir vôtre j’ose espérer, mais non point encore user de toucher.........Votre désir
ainsi ne sera que plus éminent encore.
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