Ah nos premières fois, qu'elles sont jolies !
Ah nos premieres fois qu'elles sont délicates !
Ah les premières fois qu'elles sont mémorables !
Ah les premières fois que nostalgiques elles nous font !
Il y a la première fois où je me fis chamailleur d'une damoiselle pour un peu l'approcher, c'était idiot, c'était bête, c'était gosse, c'était peut être, sûrement même très peu démonstratif de mes véritables buts, mais c'était mes premières approches de la gente féminine. Et qui a t-il de plus idiot qu'un jeune gamin amoureux qui ne sait comment le dire , comment le montrer, qui ne sait même s'il doit le dire .............un homme pour lui , cela ne doit pas montrer de faiblesse............;
Et puis il y a les premières amours platoniques, peut être et m^me sûrement aussi, celles qui nous laissent un goût fort prononcé de désuet, d'inachevé,de surrané, d'actes
manqués, mais qui de ce fait aussi nous procurent encore après des décennies un frémissement, une divine tension, une douce quiétude. Et sans doute ces amours là ne meurent elles jamais . Elles
restent , elles demeurent ni vraiment là mais ni vraiment mortes...............d'ailleur là entr enous , je ne crois pas aux amours mortes, je veux dire en cela que je ne crois pas
que les amours meurent .................
Donc ces amours platoniques ne laissent que sourires béats un rien niais , mais de cette niaiserie que je vénère. Dans ces amours là, rien qui finalement outre les actes manqués ne laisse le
goût acre du cynisme, l' amer d'une déchirante rupture, le sanguinolant de heurts bosselés de blessures.
Ah nos amours platoniques !
Oh quelle était douce! Qu'elle etait...
Que cela me fut deliceux, divin.........
Qu’elle était divinement gracieuse elle était un autre monde, le monde des femmes des filles à cet age, ce monde fantasmagorique autant que romanesque , dans une forme d'aventure mirifique ,
les filles............cette fille possédaient tous les charmes de la légende féminine, , elle etait un mythe vivant, elle etait l'archetype, le parongon de la féminité, elle
incarnait la grace , le mystère , le canon absolu de la femme faite fille..........
Elle.............elle...........elle........... admirablement pure, imaginairement tendre,evidemment ravissante , je le voyais , je le savais, je le sentais, je le resentais........ d'un
peu trop loin quand même à y repenser encore mais mais.............rien ne vint onc ternir ce chaste sentiment .......même si nous passions tout notre temps libre seul à seule
parfois même sans trop de mots et oui en ce temps là j'avais encore le verbe hesitant , la voix chevrotante et les mains tremblotantes ....à juste l'idée de deposé unbaiser sur sa joue.
Ah ce qu'elle se faisait une voix douce, tendre et cajoleuse!
mieux encore Doucereuse, je l'entends encore, chut ne venez pas nous troubler..........
Mais euhhhhhh chutttttttttt ecoutez donc!!!!!!!!!
Elle bercait mes journées, mes nuits aussi, oh j'aurais du l'enregistrer peut etre? non nul besoin je l'entends encore quand, si je veux bien m'y faire attentif.
Cette voix! Cette voix de, d'une femme qui se veut encore enfant qui me caressait, m'enrobait, me cajolait, me contait mille tendresses, me chantait l'amour sans mot en dire.
Et puis il y avait ses mouvements de chevelure, elle me balayait le visage comme par inadvertance, s'excusait ensuite mais moi, j'aimais cela, je n'attendais que cela, je n'imaginais pas la
toucher même du bout des doigts alors juste ce contact, etre touche par une petite partie d'elle! , vivre un peu de temps encore dans le parfum qui s'y developpait.........
Bien sûr déjà d'autres filles je bisais chaque jour, Mais elle non cela eu été sacrilège, je ne pouvais qu'être touche par son ondoyante chevelure, peut est ce depuis lors que j'ai un faible
pour les cheveux... hum vous vous en douteriez parfois j'en fermais les yeux pour mieux m'y plonger encore...encore et presque toujours.......
Elle , elle se prénommait FANNY
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